COMMENT IMPERMÉABILISER DU BOIS ?
Le bois : un matériau perméable
Constitué de fibres végétales ayant une très forte affinité pour l’eau, le bois est par définition un matériau perméable sensible aux projections de liquides.
Le bois est également sensible à l’humidité de l’air : on dit que le bois est un matériau hygroscopique, c’est-à-dire qu’il absorbe et restitue l’eau, sous forme gazeuse, pour être en équilibre permanent avec son milieu ambiant.
Ces variations d’humidité sont à l’origine des variations dimensionnelles du bois, qui ont elles même pour effet de provoquer des déformations. Le bois « travaille » : il gonfle lorsque l’air est humide et se rétracte quand il fait sec.
Eau, humidité et tout autre liquide au contact du bois, peuvent aussi être à l’origine de l’apparition de taches, coulures et auréoles disgracieuses.
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Imperméabiliser doit permettre les échanges
Imperméabiliser un bois pour le protéger consiste donc à lui appliquer un produit hydrofuge de façon à éviter que l’eau ou tout autre fluide puisse le pénétrer, s’imprégner.
Un tel produit sera adapté au bois s’il permet les échanges d’humidité entre le bois et son milieu ambiant : on parlera alors de finition microporeuse. Il ne s’agit pas de confondre l’imperméabilité et l’étanchéité qui elle doit être proscrite dans le cas du bois. En effet, rendre un bois étanche, c’est-à-dire supprimer aussi les échanges gazeux, risquerait de provoquer le pourrissement du bois. Un produit hydrofuge pour bois doit impérativement laisser respirer le support.
Quels hydrofuges choisir… et ceux à éviter ?
Il existe différents produits capables de protéger le bois mais on peut considérer que les produits fonctionnant par imprégnation comme les huiles ou saturateurs apporteront, du moins dans le temps, une protection plus performante que les produits déposant un film simplement en surface, comme les vernis ou les vitrificateurs.
En effet, si les produits filmogènes peuvent être efficaces au début, dès lors qu’ils commencent à craqueler ou s’écailler, l’eau peut s’infiltrer dans le bois. Il sera alors indispensable de poncer ou décaper le bois à nu de façon à le protéger de nouveau.
Le silicone et tous ses dérivés sont largement employés dans les hydrofugeants pour bois. Au même titre que les solvants pétroliers encore présents dans de nombreux produits, ces molécules doivent être bannies. Elles ne sont pas sans danger, ni pour l’utilisateur, ni pour l’environnement.
Puisque des solutions propres sont aujourd’hui proposées, on se tournera de préférence vers des produits biosourcés, c’est-à-dire d’origine végétale en totale cohérence avec le choix du bois, matériau naturel par excellence.
Un entretien nécessaire pour une protection performante
En intérieur, la fonction d’un hydrofugeant sera surtout de protéger le bois des taches et agressions de la vie quotidienne.
En extérieur, l’hydrofugeant sera associé à des anti-UV et permettra d’éviter que le bois devienne gris au fil du temps et limitera les phénomènes de gonflement et retrait décrit au début de cet article. Certes, le caractère microporeux permettra toujours les échanges entre l’air ambiant et le bois, mais les variations dimensionnelles seront écrêtées.
Quel que soit le type d’imperméabilisant choisi, il sera nécessaire d’entretenir le bois de façon régulière pour que la protection reste performante. Les travaux fastidieux de préparation (ponçage ou décapage) du support pourront être évités en choisissant une huile ou un saturateur qui ont la particularité de protéger le bois dans la masse sans créer de film.
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